salam alaikoum !
Les imams encouragent le recours à la psychologie
Toute maladie psychologique ne peut pas être traitée comme un mauvais sort. Dès lors commencent les interprétations et les accusations envers les personnes que l’on croit jalouses, envieuses, déçues, aigries, etc. Puis vient le temps des raqi (exorciseurs) pour bénéficier d’une roqiya (séance d’exorcisme), pourquoi pas. Enfin, on consulte un psychologue, tout en gardant restant sceptique, car on ne veut surtout pas entendre parler de traitement. C’est là ce que j’observe souvent : raqi ou imam, mais surtout pas psy !
Face à l’inconnu, au mal-être, à la pathologie « invisible » mais perceptible, le musulman lambda va « consulter » un imam, qui, espère-t-il, va lui expliquer la nature de ses troubles, suite à quoi la guérison surviendra. Seulement, ce n’est pas aussi simple. De plus en plus d’imams orientent des patients vers les psychologues, car ils reconnaissent le côté mental de certaines affections et ne sont pas formés pour gérer ces troubles. L’imam est tout à fait disposé à rassurer, écouter, conseiller puis orienter un frère, une sœur, ce qui n’est nullement négligeable. C’est très important, pour nous, de pouvoir bénéficier de personnes craignant Dieu pour nous aider.